LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS COMMENT S’EN PRÉMUNIR ?-


Pesticides de l’industrie agro-alimentaire, matières plastiques,

Polluants et rejets industriels, Hormones données aux animaux d’élevage et se retrouvant donc dans notre nourriture, Produits cosmétiques

Nous sommes envahies par des substances qui stimulent l’action des œstrogènes

 

Comment s’en prémunir ?


Pour mieux s’en prémunir, il faut en identifier les sources puis minimiser votre exposition

Je vous explique tout ça dans l’article.

   

 

Acte N° 1 : identifier les perturbateurs endocriniens? 

  

DÉFINIR LES PERTURBATEURS

 

Selon l’OMS, « un perturbateur hormonal est une substance ou un mélange exogène, possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)- population. » 

 

IDENTIFIER LES PERTURBATEURS

 

LES PCB – polycholorobiphényles

On les trouvait autrefois dans les appareils électriques et dans les transformateurs. Ce sont des produits persistants dans l’environnement (nappes phréatiques et sol pollué)

Ils sont interdits depuis 1987

 

DIOXINE

Elles peuvent à la fois causer des cancers et agir comme perturbateurs hormonaux.

Ce sont des polluants qui proviennent des incinérateurs de déchets ménagers.

Mais les phytosanitaires rémanents via le débroussaillement par le feu, les éruptions de volcans ou les feux de forêt en sont des sources.

 

POPs

Ce sont des polluants organiques persistants dans l’environnement. Les dioxines et les PCB en font partie.

 

BISPHÉNOL A

Il est utilisé comme monomère de résines époxy que l’on retrouve dans le revêtement de canettes et boite de conserve. Il est beaucoup utilisé dans les plastiques (polycarbonate)

Il est interdit en France depuis 2015 et est remplacé aujourd’hui par le bisphénol.

 

PHTALATES

Ce sont des produits plastifiants. Ils sont incorporés aux plastiques pour les rendre mous et malléables. On les retrouve dans le film étirable (film alimentaire).

 

PESTICIDES

Ce terme est utilisé pour désigner plusieurs produits phytosanitaires qui visent à éradiquer les mauvaises herbes, les insectes, les champignons microscopiques et divers parasites.

 

IDENTIFIER LES SOURCES

 

L’ALIMENTATION

Les aliments comme vous vous en doutez sont contaminés.

Pollution environnementale, pesticides, emballages plastiques…, les perturbateurs s’accumulent dans la chaine alimentaire et en particulier dans les graisses animales. 

 

 

Les aliments les plus concernés sont donc les : 

Produits laitiers : fromages et laitage

 

 

Gras laitier : beurre et crème

 

Viandes

 

 

Charcuteries

Poissons de mer comme le Thon - espadon – requin

 

 

Certains poissons d’eau douce comme l’anguille – la carpe

 

 

Pour ce qui est des pesticides – Tous les fruits et légumes ne sont pas traités de la même façon. Un classement des fruits et légumes les plus et les moins traités est établi chaque année.  (Paneurope-EWG -Dirty dozen)  

  

LES RÉCIPIENTS & EMBALLAGES

De nombreux contenants sont susceptibles de contenir des bisphénols et des phtalates.

Parmi lesquelles :

Les boites plastiques pour stocker les aliments

 

 

Les canettes et boites de conserves

Le film alimentaire

 

 

Les gobelets plastique

 

 

La contamination alimentaire peut se faire par exemple via le plastique qui recouvre les barquettes (de viande , de fromage) 

 

LES COSMÉTIQUES

On retrouve aussi des perturbateurs hormonaux dans les cosmétiques. 

Gel douche & Savons

 

 

Shampoing & Soins capillaires

Dentifrice,

 

 

 

Crème pour le visage & lait corporel

Déodorant.

 

 

Maquillage & parfums

 

 

 

Acte N° 2 : Minimiser les expositions  

 

 

 

CÔTÉ ALIMENTATION

Si vous consommez des produits animaux, achetez-en moins, mais de meilleure qualité. Privilégiez toujours le bio et garanti sans hormones. Plus cher certes, mais il s'agit ici de votre santé.

 

Achetez bio pour les fruits et légumes en particulier pour les fruits et légumes les plus traités. Si ce n'est pas le cas, enlevez systématiquement la peau après les avoir lavés.

ð  Comment manger bio sans faire exploser son budget

 

CÔTÉ CONTENANTS

Débarrassez-vous des contenants plastiques pour stocker la nourriture ou vos boissons. Pour vos boissons chaudes et froides à emporter : munissez-vous d'une gourde réutilisable garantie sans Bisphénol A, de préférence en inox et garantie sans aucune matière toxique.

N’utilisez pas de film plastique pour conserver les aliments.

Utilisez plutôt des contenants en verre avec couvercle

 

CÔTÉ PRODUITS MÉNAGERS

Pour les produits ménagers, optez encore une fois pour le label bio, ou fabriquez-les vous-même avec des produits naturels : internet regorge de recettes naturelles et efficaces.

 

CÔTÉ COSMÉTIQUE

Faites le tri dans les cosmétiques – ceux que vous avez ou ceux que vous prévoyez d’acheter.

Pour vous y aider, il existe une application > QuelCosmetic ( UFC-Que choisir) qui permet de décrypter les ingrédients des produits cosmétiques.

 

Privilégiez les labels Ecocert, BDIH ou encore Nature et progrès. Leurs compositions sera saine et sans danger.

Faites vos propres crèmes, savons et produits cosmétiques naturels. C'est économique, écologique et sans risque.

Je vous recommande les supers recettes du blog "Mémé dans ses Orties"

 

CÔTÉ PRODUITS MAISON

 

Pour une meilleure qualité de l'air dans les espaces de vie, il est important d'ouvrir les fenêtres tous les jours. Aérez et ventiler les pièces au moins 10 minutes par jour

Utilisez les plantes pour créer une ambiance saine et zen. Certaines plantes telles que la plante-araignée, l'aloé vera, le lierre anglais peuvent neutraliser certains polluants présents dans l'air, mais au regard des niveaux de pollution dans les habitations, elles ne sont pas vraiment efficaces pour assurer, à elles seules, une qualité d'air optimal dans les pièces.  

 

Privilégiez les matériaux sains plutôt que les matières synthétiques (revêtement, moquettes et textiles), bois aggloméré, polystyrène. Les meubles d’occasion présentent l’avantage d’être dénués de composés toxiques déjà évaporés du fait de leur volatilité.

Choisissez des peintures écolabel européen ou Ecocert biologique qui certifie que les émanations de pollutions dans l’air sont les plus minimes possibles. Dans tous les cas, sur les emballages, vous trouverez une étiquette d’émission de particules.

 

Achetez des meubles d’occasion : ils seront dénués de composés toxiques déjà évaporés du fait de leur volatilité.

 

Vous pouvez aussi mettre les meubles neufs en quarantaine pendant 3 mois avant de les utiliser.  (Cette option est plus que recommandable lorsqu’il s’agit d’aménager la chambre de bébé ou si vous êtes enceinte).

 

CÔTÉ TEXTILE

 

 Lavez les vêtements neufs au moins 3 fois avant de les porter, car les lavages éliminent les substances problématiques.

 

Les vêtements de seconde main sont une bonne option, car aucune législation européenne ne limite le nombre de produits chimiques utilisés pour fabriquer des vêtements.

Les vêtements d’occasion ont l’avantage d’avoir perdu différents polluants au cours des multiples lavages.

 

   

Alors – prêtes pour faire la chasse au perturbateurs endocriniens ?

 

Vous l’aurez compris, il est bien difficile d’échapper aux perturbateurs endocriniens, mais les éviter reste un enjeu important pour notre santé – en particulier, si vous êtes atteintes d’endométriose

ð   Les perturbateurs endocriniens et l’endométriose

 

Le chantier vous semble vaste ? Ne vous découragez pas devant l’ampleur de la tâche. Toutes les personnes qui sont passées par là ont eu ce sentiment, mais leur expérience réussie montre que c’est possible. Alors Pas de panique ! – un pas après l’autre, une mesure après l’autre.

  

Faire la chasse aux perturbateurs pourra avoir un impact positif sur votre pathologie. Cela dit ces mesures ne suffiront probablement pas à elles seules.

Vous trouverez sur le blog naturo de NaturObienfaits de nombreux articles pour vous guider dans votre démarche vers le bien être.

 


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Les informations issues du présent article ne constituent ni une recommandation personnelle en naturopathie, ni un diagnostic ou un traitement médical. Il ne s’agit en aucune manière d’une incitation à quitter la médecine conventionnelle.

L’ensemble des informations ne constituent qu’un partage d’informations puisées dans la littérature et de conseils qui correspondent à l’opinion personnel de son auteur. Cet article a donc pour seul but d’informer sur le mieux-être.

Phytologie et hygiène naturelle doivent en effet être adapté à chaque cas par un professionnel qui prendra en compte l’âge, le terrain, les traitements médicamenteux du consultant. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques,

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