LES ADDITIFS ALIMENTAIRES 

4 KG D’ADDITIFS PAR AN

C’est le chiffre de la consommation d’additifs avalés par les Français selon une étude de l’association UFC – Que choisir en 2021

Les additifs alimentaires sont des substances naturelles ou chimiques ajoutées aux aliments industriels pour en améliorer la saveur, la texture ou encore l’apparence.

Si l’introduction des additifs alimentaires ne date pas d’hier, son utilisation s’est accrue depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Ces additifs sont aujourd’hui répertoriés. L’UE n’autorise que les substances ayant obtenu une validation en rapport avec des études de toxicité et l’attribution d’une dose journalière admissible exprimée en mg de produit/kg de poids corporel/jour.

Toutefois, les effets combinés entre ces molécules chimiques ne sont pas vraiment étudiés.

 Le premier chiffre qui suit la lettre E définit le type d’additif.

     -        Les colorants : leur numéro commence par 1

-        Les conservateurs : leur numéro commence par 2

-        Les antioxydants : leur numéro commence par 3

-      Les agents de texture (épaississants, gélifiants, stabilisants, et autres modificateurs de texture) : leur numéro commence par 4

-        Les sels et les acides : leur numéro commence par 5

-        Les exhausteurs de goût : leur numéro commence par 6

Quelques additifs n’appartiennent pas à une catégorie précise. Leur numéro commence alors par 9 ou 14. C’est le cas du E 925 qui correspond au chlore dont l’emploi dans l’alimentation est autorisé sous prétexte de détruire bactéries et autres micro-organismes.

Il y a 3 catégories de risques toxicologiques :

-    Les réactions allergiques

Les colorants et les conservateurs sont le plus souvent à l’origine de ces réactions. (dérivés benzoïques, Sulfites, Antioxydants)

-    Les potentialités cancérigènes

Colorants conservateurs dérivés benzoïques et dérivés nitrés

-    Les perturbations métaboliques

Modifications de la respiration cellulaire, troubles digestifs par inactivation enzymatiques ou irritation locale, surcharge métabolique sont autant de perturbations que peuvent induire une consommation de colorants, de conservateurs ou d’exhausteurs de goût.

Il peut aussi y avoir des réactions croisées d’intolérance. Ces réactions sont alors les effets de la présence simultanée de plusieurs additifs ou du résultat de leur produit de dégradation.

D’autres effets des additifs sont également pointés du doigt. Les détailler serait trop long. Par ailleurs, un certain nombre est encore à l’étude.

Je vous soumets un extrait d’une étude publiée sur pubmed.gov qui bien qu’intéressante pour tous aura un écho particulier pour ceux qui souffrent d’une maladie auto-immune ou d’un trouble en lien avec une hyperperméabilité intestinale.

     -        Sulfites

Utilisés comme conservateurs en raison de leurs propriétés antibactériennes et antifongiques, ils seraient cocarcinogènes et potentialiseraient l’apparition de mutation induite par les ultraviolets.

-        Les parabènes (parahydoxybenzoates)

Désignés sous les codes E 218 (parahydroxybenzoate de méthyle) et E216 (parahydroxybenzoate de propyle), ils sont présents dans des produits cosmétiques, des produits alimentaires et des spécialités pharmaceutiques (exemple Gaviscon susp buv en sachet).

Les parabènes sont utilisés comme agents de conservation afin d’éviter le développement de champignons et de micro-organismes susceptibles d’être nocifs.

Ils possèdent des propriétés similaires à l’œstrogène. En se fixant sur le récepteur alpha des œstrogènes, ils miment l’action de l’hormone et entraînent donc des perturbations au niveau du système hormonal.

Les parabènes, dont la capacité de se fixer sur le récepteur alpha est 1000 fois moins efficace que la molécule naturelle, figurent parmi les perturbateurs endocriniens les plus courants et aussi les plus controversés.

-        Les nitrites

Le nitrite de potassium (E252) et le nitrite de sodium (E251), présents entre autres dans la charcuterie, augmenteraient le risque de cancer.

Le recours aux additifs en bio est moins courant qu’en conventionnel.

Sur les 337 additifs alimentaires autorisés par la réglementation européenne, une cinquantaine seulement est autorisés dans les produits labelisés AB.

Les additifs sont également incorporés en quantité inférieure. Un produit bio contient assez rarement plus de 3 additifs.

Par ailleurs, ils seront d’origine agricole ou issus de la production biologique et non issus de chimie de synthèse. 

Quelques additifs autorisés en bio font l’objet d’une surveillance particulière :

-     Carraghénanes (E407) en raison de ces actions sur l’inflammation intestinale.

-         Nitrites (E251, E252)

-        Dioxyde de silicium (E551) et silicate de calcium (E252 ) sous forme de nanomatériaux qui peuvent s’accumuler dans l’organisme et traverser la barrière intestinale.

Plus on absorbe d’aliments ultra-transformés, plus on absorbe d’additifs. 

Le fait Maison que l’on réalise avec des produits bruts sains ou bio est donc une démarche intéressante lorsque l’on souhaite réduire sa consommation d’additifs.

On peut aussi acheter malin en sélectionnant les produits que nous consommerons. Voici quelques pistes pour y parvenir.  

 SIGA

SIGA est une application pour trouver les produits les plus sains et les moins transformés.

Basée sur notre méthodologie scientifique d’évaluation des aliments, elle peut vous permettre de mieux comprendre ce que vous mangez et choisir les meilleurs produits pour votre santé.

QuelProduit

Cette application mobile gratuite et collaborative informe sur :

-        la composition des produits que vous achetez

-        leur qualité nutritionnelle

-        leur qualité environnementale (seulement pour les produits cosmétiques et ménagers)

En scannant les produits sur son smartphone avant de les acheter, il est possible de faire ses courses en toute connaissance de cause.

Certains magasins bio ou chaînes de magasins bio cherchent à limiter, voire supprimer les substances controversées de leurs rayonnages.

Par exemple, BIOCOOP affirme ne plus utiliser que 5 des 50 additifs autorisés en bio, et ne plus proposer à leur clientèle de produits noté 7 par SIGA.

Les informations issues du présent article ne constituent ni une recommandation personnelle en naturopathie, ni un diagnostic ou un traitement médical. Il ne s’agit en aucune manière d’une incitation à quitter la médecine conventionnelle.

L’ensemble des informations ne constituent qu’un partage d’informations puisées dans la littérature et de conseils qui correspondent à l’opinion personnel de son auteur. Cet article a donc pour seul but d’informer sur le mieux-être.

Phytologie et hygiène naturelle doivent en effet être adapté à chaque cas par un professionnel qui prendra en compte l’âge, le terrain, les traitements médicamenteux du consultant. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques,

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