GLYPHOSATE 

SES EFFETS INSIDIEUX SUR NOTRE SANTE

 


Les aliments que nous mangeons sont en quelques sortes « démontés » puis « remontés » par notre organisme afin de fournir de l'énergie, de consolider notre architecture personnelle et d’en renforcer la qualité… Quoi qu’on en dise, nous sommes donc bien ce que nous mangeons.

Voilà qui explique qu’une alimentation variée et équilibrée ainsi que des aliments de qualité contribue à notre bonne santé et à notre bien-être.

A contrario des aliments de mauvaise qualité nutritionnelle ou particulièrement contaminés par des intrants (pesticides et fongicides, insecticides...) auront un effet négatif sur notre santé.

 

Pour illustrer mon propos, je vous parle du glyphosate et de ces effets insidieux sur notre santé.

 

Glyphosate –

De quoi parle-t-on ?

 

Glyphosate – De quoi parle-t-on ?

Le glyphosate est un herbicide polyvalent et non-sélectif qu’utilisent certains agriculteurs, et jardiniers dans le monde depuis plus de 40 ans. En France, les désherbants au glyphosate sont réservés aux agriculteurs et ne peuvent être vendus que par des entreprises agrées. Toutefois, s’il est indisponible dans les commerces, il semble facile d’accès sur Internet.  

Son mode d’action est simple : il inhibe un enzyme dont les mauvaises herbes ont besoin pour pousser.

Selon Bayer², le glyphosate est essentiel pour lutter efficacement contre les mauvaises herbes, et pour assurer l’approvisionnement alimentaire et la durabilité de l’environnement tout en ne présentant aucun risque (car les enzymes que le glyphosate inhibe ne se retrouvent ni chez l’humain ni l’animal).

Bayer1 affirme même que de nombreux organismes de réglementation gouvernementaux sur la santé de partout dans le monde, ont convenu que le glyphosate est sans danger pour l’humain s’il est utilisé correctement.

 

Glyphosate est partout  

 

Dans l’alimentation

 

Étant utilisé dans l’agriculture, il paraît normal d’en retrouver dans notre alimentation. Des études menées par l’Anses² montrent la présence de faibles quantités de glyphosates dans les aliments, notamment les céréales, les raisins de cuve et les lentilles.

 

Si l’on part du principe que le glyphosate et ses produits de décomposition sont diffusés dans toute la plante, dans les feuilles, dans les graines ou les fruits, il est impossible d’espérer le supprimer par lavage.

Selon certaines sources, les résidus de glyphosate peuvent demeurer stables dans la nourriture pendant plus d’une année, et ce, même après congélation, déshydratation ou transformation.

 

Dans les milieux aquatiques et les eaux souterraines

 

Selon un article de l’anses (anses.fr) publié le 29/10/2019, des analyses réalisées en 2017 montrent la présence fréquente du glyphosate et de son métabolite principale l’AMPA (l’acide aminométhylphosphonique) « dans les eaux de surface telles que les rivières et les lacs (50 % des prélèvements pour le glyphosate et 74 % pour l’AMPA) »,

 

Dans notre organisme

 

Compte tenu que nous sommes ce que nous mangeons et buvons, il paraît difficile de croire que notre organisme soit exempt de glyphosate ou de ses métabolites.

Une étude²² menée en 2018 a montré que 93 % des femmes enceintes avaient des taux de glyphosate supérieurs au seuil de détection (niveau moyen mesuré : 3,40 ng/ml)

 

Le Glyphosate et son impact sur notre corps  

 

 

Le glyphosate crée des carences nutritionnelles.

 

Le glyphosate chélate le calcium, le magnésium, le fer et le manganèse dans les graines et les racines des plantes. Cette action du glyphosate entraîne donc par voie de conséquence une diminution des nutriments dans notre alimentation.

Or, les carences sont préjudiciables à une bonne santé. Par exemple, une carence en manganèse peut entraîner un dysfonctionnement des mitochondries (sorte d’usine énergétique de la cellule) et augmenter le stress oxydatif. Or, le stress oxydatif est connu pour être à l'origine de nombreux dommages sur l'organisme et être à l'origine, entre autres, des maladies inflammatoires chroniques (MICI, polyarthrite rhumatoïde…)

 

Stress oxydatif et inflammation chronique

Les radicaux libres en excès sont considérés comme des agents pathogènes par le système immunitaire.

Ce dernier va donc déclencher une réponse inflammatoire pour tenter de les éliminer.

Cependant, si la concentration de radicaux libres est trop importante et que les processus mis en place pour les épurer sont insuffisants, le système immunitaire reste en alerte constante : cela conduit à ce que l'on appelle "l'inflammation chronique".

Lorsque cet état inflammatoire se maintient dans la durée, cela fait le lit des pathologies inflammatoires chroniques.

 

 

Le glyphosate perturbe les enzymes du cytochrome P450

 

Le glyphosate perturbe les enzymes du cytochrome P450.

Pour comprendre en quoi cela peut nous être préjudiciable, il nous faut comprendre ce que sont ces cytochromes. Ce sont des enzymes qui interviennent dans le métabolisme de substances endogènes et exogènes, notamment de nombreux médicaments. Ils jouent donc un rôle déterminant.

Le cytochrome P450 est un système complexe d’isoenzymes dont une trentaine ont été identifiées dans l’espèce humaine au niveau du foie et aussi au niveau intestinal.

Quatre isoenzymes, désignés en général par les termes CYP 1A2, CYP 2C9, CYP 2D6 et CYP 3A4, sont impliquées dans le métabolisme d’environ 90 % des médicaments couramment utilisés. Certains médicaments sont d’ailleurs métabolisés par plusieurs isoenzymes.

 

Quelques exemples de Substrats des cytochromes P450

Atorvastatine 

Fluvastatine  

Ibuprofène

diclofénac

Flurbiprofène

piroxicam

Prédnisolone /Méthylprednisolone

 

 

CYP 3A4

CYP 2C9/ CYP3A4

CYP 2C9/ CYP 2C19

CYP 2C9

CYP 2C9/ CYP 3A4

CYP 2C9

CYP 3A4

 

 

Le Cytochrome P450 aide aussi à la synthèse de la vitamine D3, et intervient dans la synthèse des hormones (transformation du cholestérol en prégnénolone), joue un rôle dans la synthèse de la bile et des acides biliaires et dans la détoxification.

Une perturbation des cytochromes P450, aurait-elle des répercussions sur le bon fonctionnement de notre corps ?

Au vu des fonctions du cytochrome P450, il est bien difficile de croire que cela n’ait aucune répercussion. Par ailleurs, on peut aisément déduire qu’une perturbation du cytochrome P450 n’est pas non plus souhaitable si nous devons prendre de façon régulière et au long terme des médicaments.

 

Des effets sur notre intestin

 

En perturbant l’absorption ou l’utilisation de nombreux macro et micro éléments (manganèse, cuivre, fer, zinc, molybdène ...) importants pour l’écosystème intestinal, le glyphosate portera, par voie de conséquence, atteinte à la flore bactérienne et donc à la perméabilité intestinale.

 

Voici quelques problématiques généralement associés à une hyperperméabilité de l’intestin :

-         Les maladies inflammatoires et chroniques de l’intestin (MICI, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique…)

-         Les troubles digestifs (gaz, ballonnements, diarrhée, constipation, syndrome du côlon irritable)

-         Certaines maladies de peau (eczéma, acné)

-         Certaines allergies ou intolérances alimentaires (lactose, gluten)

-         Des troubles de l’humeur (dépression, anxiété)

-         Asthme

-         Douleurs articulaires

-         Système immunitaire fragile

 

Selon une étude4, le glyphosate retrouvé dans notre alimentation participe à l’augmentation de la maladie de cœliaque et l’hypersensibilité au gluten.

Les carences en molybdène (qui joue un rôle au niveau de la muqueuse intestinale) et en autres métaux rares associées à la maladie cœliaque peuvent être attribuées à la forte capacité du glyphosate à chélater ces éléments.

 

Des corrélations établies par des études qui donnent à réfléchir

 

Des corrélations inquiétantes

 

Des études ont pointé une corrélation

-         entre les taux d’augmentation de glyphosate et l’augmentation des cas de démences3

-         entre les taux d’augmentation de glyphosate et l’augmentation de l’autisme

Bien qu'on ne puisse confondre causalité et corrélation, ces études donnent à réfléchir.

 

Autisme et glyphosate

Parmi les mécanismes qui semblent expliquer cette corrélation avec les taux d’augmentation de glyphosate et l’autisme, il y a :

-         des déficits en manganèse qui viennent altérer l’activité mitochondriale

-         une déficience en glutathion

-         une perturbation du microbiome intestinal

 

D’autres effets néfastes

 

D’autres effets néfastes du glyphosate sont évoqués et parfois controversés.

Toutefois, il me semble important de vous les soumettre :

-         Des effets génotoxiques en d’autres termes une capacité à endommager l’ADN. Or, ce mécanisme est à l’origine de différentes pathologies (des cancers notamment).

-         Une action antibiotique qui nuirait aux communautés bactériennes des sols et à la richesse de notre microbiote digestif.

-         Une capacité suspectée de dérégler l’activité hormonale (perturbateur endocrinien)  

 

Prendre soin de son assiette – un principe de précaution  

 

Sans rentrer dans le débat du pour et du contre le glyphosate, cet article a pour but de montrer à quel point prendre soin de son assiette doit être un incontournable dans une démarche vers le mieux-être. Pour y parvenir, nous devons donc apprendre à bien choisir nos aliments afin d’éviter, autant que faire se peut, l’exposition à certains produits phytosanitaires.

Pour explorer des pistes pour prendre soin de votre assiette, je vous invite à lire l’article :  

Prendre soin de son assiette

 

 

 


Je suis Marie-Pierre Gerbou, coach en qualité de vie et

conseillère en hygiène de vie et naturopathie,

J'ai conçu ce blog pour vous livrer les clés naturelles pour améliorer votre qualité de vie

et pour vous aider à comprendre les grands principes d'une bonne hygiène de vie

afin de vous permettre d’être acteur de votre bien-être. 

Je propose aussi un accompagnement personnalisé et adapté à vos problématiques