Préserver l’équilibre acido-basique


 

Nos habitudes alimentaires, et notre mode de vie sont des facteurs qui contribuent à une acidification de notre organisme. Bien que notre organisme soit doté de systèmes lui permettant de neutraliser et d’éliminer l’excès de substances acides, chez certaines personnes, il se montre peu capable de le faire (certes à des degrés divers).

L’alimentation étant le principal facteur d’acidification, apprendre à connaître le caractère acide ou non des aliments est essentiel dans une démarche vers le mieux-être. 

On peut diviser les aliments en 3 grands groupes :

-        Les aliments producteurs d’acides

-        Les aliments acides

    -        Les aliments alcalinisants 

Acidifiants ou alcalinisants?

On mesure le potentiel acidifiant ou alcalinisant des aliments par l'indice PRAL (Potentiel Renal Acid Load).

Un potentiel acidifiant est signalé par des valeurs positives et un potentiel alcalinisant est signalé par des valeurs négatives.

Bien qu’imparfait, cet outil, mis au point par les scientifiques Remer et Mantz, est intéressant.

 

Bien équilibrer ces divers groupes dans un repas équilibré permet d’adapter sa consommation d’acide à nos capacités organiques.   

  

Les aliments acidifiants

 

Les aliments acidifiants sont des aliments qui en raison des transformations digestives auxquelles ils sont soumis ou en raison de leur utilisation au niveau cellulaire vont inévitablement produire des acides. Par exemple, les protéines aboutiront suite à leur digestion et à leur utilisation à la production d’acide dont le plus connu est l’acide urique. Cet exemple permet de saisir que les aliments producteurs d’acides ne sont pas nécessairement acides au goût.

Viandes, Charcuterie, Poisson, œufs, fromage, soja, haricot blanc, fève, céréales (Avoine, millet…) et aliments à base de céréales ‘pâtes, pain, flocons…) sont des aliments acidifiants. Il n’est donc pas question de les éliminer de notre alimentation sous prétexte qu’ils contribuent à acidifier le terrain. En revanche, il faut bien comprendre qu’une consommation excessive (c’est-à-dire supérieur à nos capacités métaboliques personnelles) de ces aliments aura un effet acidifiant effectif et néfaste.

 

Les aliments acides

 

Reconnaissables à leur goût acide, les aliments acides ont une action acidifiante ou alcalinisante suivant la personne qui les consomme.

Comme ils ne sont pas essentiels (à l’exception des fruits), les personnes sensibles aux acides pourront assez facilement réduire leur consommation.

Parmi les aliments acides dont on peut moduler la consommation, il y a :

-        Les légumes acides : tomates, rhubarbe, oseille, cresson…

-        Les boissons industrielles sucrées : limonade et boisson à base de cola

-        Le miel

-        Le vinaigre

-        La choucroute

On peut noter que :

-        Le taux d’acide diminue avec le mûrissement d’un fruit ; donc moins un fruit est mûr, plus il est acide.

-        Les fruits seront également moins acides que leur jus, car une partie des minéraux alcalinisant sont prisonniers de la pulpe.

Par ailleurs, les jus de fruits sont souvent enrichis en sucre ce qui augmente leur effet acidifiant.

-        Certaines variétés de pomme comme la pomme cloche sont très acide.

 

Les aliments alcalinisants

 

Ils neutralisent (légumes) les acides ou tamponnent (fruits) l’acidité.

Si les fruits frais sont alcalinisants, une certaine prudence s’impose pour ce qui est des fruits séchés ou déshydratés. Beaucoup d’entre eux sont traités au soufre ce qui les rend acidifiants.

 

Souffre et sulfites

Les sulfites de synthèse, ont été adoptés par l’industrie agroalimentaire :

-   - pour éviter l’oxydation et préserver les couleurs (un abricot sec n’est pas orange vif, s’il n’a pas été d’anhydride sulfureux)

-   - pour empêcher le développement des bactéries, levures et moisissures.

Le dioxyde de soufre, communément appelé anhydride sulfureux (SO2) est un conservateur bien connu des fruits secs. Il apparaît sous le code E220.

Les autres codes européens relatifs aux sulfites sont : E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227 et E228.

En bio, ces additifs ne sont pas autorisés dans les aliments et c’est la raison pour laquelle les abricots brunissent. Ils sont juste pasteurisés pour mieux les conserver et ils gardent ainsi tous leurs nutriments bénéfiques.

 

Les légumes verts (salade, laitue, haricot vert, chou…) ou colorés (à l’exception de la tomate) sont une arme redoutable pour lutter contre l’acidification du terrain, car ils sont particulièrement riches en minéraux.

Certains féculents sont aussi légèrement alcalinisants : châtaigne, pomme de terre. Comme la pomme de terre est riche en amidon, les personnes souffrant d’acidité peuvent l’utiliser dans certains menus en remplacement des céréales plus acidifiantes. Dans tous les cas, dans le cadre d’une alimentation visant à corriger l’équilibre acido-basique, la pomme de terre pourra figurer régulièrement aux repas.

 

L’amande est la reine alcalinisante des oléagineux. Particulièrement riche en protéine, elle peut être un atout dans une alimentation acido-basique. D’autant qu’elle peut aussi se consommer sous forme de purée (ajoutée à des veloutés par exemple).  

 

Une question d’équilibre

 

L’alimentation est donc un atout de taille pour préserver l’équilibre acido-basique de notre organisme.

Manger acidobasique suppose d’accompagner les aliments producteurs d’acide d’une bonne quantité d’aliments alcalinisants. Ainsi, les bases des aliments alcalinisants viendront neutraliser les acides des aliments acidifiants sans que les systèmes tampon interviennent. L’organisme n’aura alors pas à piocher dans les minéraux alcalins dans les tissus évitant ainsi les troubles en lien avec la déminéralisation des tissus. 

 

Par ailleurs, une alimentation acido-basique n’est pas une alimentation austère. Bien au contraire vos repas prendront de la couleur, et vous développerez votre imagination culinaire.  


Je suis Marie-Pierre Gerbou, et j'accompagne les personnes qui souffrent de troubles inflammatoires et ostéoarticulaires à gagner en qualité de vie tout en devenant autonome dans l'utilisation des outils naturels. 


Les informations issues du présent article ne constituent ni une recommandation personnelle en naturopathie, ni un diagnostic ou un traitement médical. Il ne s’agit en aucune manière d’une incitation à quitter la médecine conventionnelle.

L’ensemble des informations ne constituent qu’un partage d’informations puisées dans la littérature et de conseils qui correspondent à l’opinion personnel de son auteur. Cet article a donc pour seul but d’informer sur le mieux-être.

Phytologie et hygiène naturelle doivent en effet être adapté à chaque cas par un professionnel qui prendra en compte l’âge, le terrain, les traitements médicamenteux du consultant. Toute mise en application des informations citées dans cet article ne devra être faite qu’à la discrétion du lecteur et à ses propres risques,

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